Le succès croissant des drones à usage de loisir a engendré quelques ratés mémorables : entre crash spectaculaire à Manhattan, survol illégal de la zone 51 ou encore affrontement drone-kangourou, Robots et Compagnie vous propose son tour du monde en 5 vidéos : « Oops, j’abuse de mon drone, mais j’assume ! ».

Un idiot dans la ville

Il y a plus de 2 ans déjà, un drone de la marque Phantom à quatre rotors décollait du balcon d’un jeune new-yorkais, visiblement peu habitué aux subtilités d’un tel appareil. Après quelques ratés, un envol à plus de 100 mètres de haut pour une ballade au-dessus de la grosse pomme, le drone s’écrasait en pleine rue, juste à côté d’un passant qui, on peut le dire, l’avait échappé belle. La FAA (Federal Aviation Autority) avait estimé que l’engin, malgré sa petite taille, n’avait aucun droit de survoler une zone aussi peuplée. L’affaire avait fait les gros titres sur la chaîne de télévision ABC, mais on ne connaît pas la sanction écopée par le pilote inconscient.

Le kangourou qui n’aimait pas les drones

Il n’y a pas que les humains susceptibles d’être exaspérés par le petit bourdonnement insidieux et caractéristique du drone. Les kangourous aussi aspirent à la tranquillité, comme on peut le voir sur cette vidéo où un marsupial, d’abord surpris par l’étrange engin, passe directement aux choses sérieuses en le réduisant en pièces. Affaire classée. Quand on vous dit qu’il ne faut pas embêter vos voisins avec un drone !

 

Un drone sur la zone 51. L’armée ajoute un panneau « interdit aux drones »

Les fans d’ufologie seront ravis d’apprendre qu’il a y quelques semaines, un Américain a pris le risque de piloter son drone DJI Phantom 3 au-dessus de la zone 51, histoire de vérifier de ses propres yeux, tout du moins de sa propre caméra embarquée, ce qu’il peut bien s’y tramer. Résultat des courses : rien. Quelques bâtiments militaires au loin, le désert et aucune trace d’ovni. Même s’il était déjà interdit de survoler la zone, les autorités ont attendu l’incident pour ajouter un panneau « Interdit aux drones ». En attendant, la vidéo circule tranquillement sur YouTube et il semble assez étonnant que le pilote ait pu filmer la zone 51 aussi longtemps sans se faire repérer.

 

Pendant 5 jours, un photographe filme la cité interdite en toute illégalité

Le photographe néo-zélandais Trey Ratcliff s’est lancé dans l’aventure folle (et totalement illégale) de filmer la Cité Interdit chinoise. Durant 5 jours, il survole sans se faire repérer 960 mètres de terrain, entourés d’enceintes de 10 mètres de haut, le tout avec un drone DJI Phantom 2 équipé d’une GoPro Hero3+Black. Un film très professionnel nous montre le Palais Impérial, les bâtiments gouvernementaux, les jardins et édifices religieux de la Cité Interdite. C’est dans le parc Beihai que la batterie de son drone commence à rendre l’âme. Il pose l’appareil au sol et se fait attraper par les autorités chinoises. L’affaire se finit bien, puisqu’après un interrogatoire en bonne et due forme, le photographe a pu repartir, son film sous le bras. Les autorités étaient, selon ses dires, charmées par les prises de vue.

 

Crash de drone en direct

Terminons avec la descente de Martin Hirscher, skieur alpin autrichien, qui a bien failli se prendre un drone en pleine tête lors de l’épreuve de slalom de la Coupe du monde de ski alpin du 22 décembre dernier. C’est à la 11e seconde de la vidéo que vous pourrez voir le drone s’écraser en miette sur la piste. Le skieur, lui, n’a rien remarqué. Selon les organisateurs, le drone était piloté par un expert et utilisé pour la première fois pour fournir des images inédites à la société Infront qui possédait les droits télévisés sur cette coupe du monde. La fédération internationale de ski a assuré enquêter sur les causes de ce raté qui a failli devenir un drame et a précisé « qu’un tel accident ne se reproduira pas. »