La cobotique se déploie à vitesse grand V ! Cette branche de la recherche en technologie qui mêle biomécanique et robotique est en passe de révolutionner de nombreux secteurs d’activité. En effet, la cobotique, un mix de « robotique » et de « coopération », créé des « cobots » chargés d’assister l’homme en entreprise.

Une coopération entre l’homme et la machine

La cobotique utilisée dans le monde de l’entreprise a tendance à nous effrayer en ce qu’elle crée des machines capables de réaliser des tâches auparavant effectuées par l’homme. Pourtant, les cobots ne sont pas là pour évincer vos collègues de travail et les mettre au chômage, mais bien pour les assister dans leurs tâches quotidiennes ; d’où le terme « cobot » pour « coopération ».

Les cobots sont d’ailleurs (entre autres) chargés d’effectuer les tâches dangereuses ou difficiles pour l’homme. Ils sont un atout pour les travailleurs en entreprise, non des concurrents. Ils favorisent leur bien-être. Ils diminuent la pénibilité au travail.

Les cobots dans l’industrie

Dans le secteur industriel, les cobots ont d’ores et déjà trouvé leur place. L’entreprise Gobio, à Nantes, a créé un exosquelette que les ouvriers enfilent comme une veste. Ils peuvent alors porter des objets pesant 25 kg avec la sensation de ne porter que 400g. Le Cobot monobras de la société Fanuc au Japon peut quant à lui soulever une charge de 35 kg.

Les cobots peuvent travailler sur les chaines de production, percer, porter, manipuler des objets lourds ou dangereux.

Dotés de capteurs environnementaux (caméra, caméra thermique, radars, capteurs…), ils peuvent également déterminer la pression adéquate pour saisir les objets et stopper net leur manipulation si un humain se risquait à s’approcher trop près d’eux.

Les cobots dans la médecine

Dans le secteur médical, les cobots ont toute leur place : les cobots vont là où la chirurgie exige une précision absolue. Ils permettent aussi la télémédecine et les opérations à distance.

Les cobots de surveillance

La société EOS Innovation, spécialisée dans la robotique de surveillance, crée des cobots-vigiles capables d’effectuer des rondes dans les entreprises et les entrepôts et de signaler toute intrusion ou objet déplacé auprès d’un responsable attitré.

La cobotique conviviale

La cobotique s’invite également dans le secteur tertiaire. Des cobots aux traits humains, des humanoïdes, sont capables de réaliser un service d’accueil du public, de converser et de distraire, à l’instar de Sheldon, le cobot d’accueil de la société Evotion (eh oui, les cobots peuvent aussi avoir la parole !).

cobot pour les séniorsEnfin, les cobots s’immiscent chez les particuliers, dans leur vie quotidienne. Le cobot Diy One de l’entreprise Partenering Robotics circule dans vos maisons, analyse l’air ambiant et le purifie si besoin. Dans le même esprit, les robots compagnons sont utilisés pour surveiller l’état de santé des seniors. Ils sont aujourd’hui capables de décider si un médecin doit être prévenu ou non.

Les cobots entrent dans nos vies et nous la facilitent ! Leur prix varie de 2 000 à plus de 20 000 euros selon leur fonctionnalité, mais tous ont la caractéristique de se programmer facilement par l’homme. Des machines aux traits humains chargés d’assister les humains. Parions que dans un futur proche, on ne saura plus qui est qui ! Ce qui est sûr, c’est que nos rapports au travail évoluent et que cette coopération, aujourd’hui fructueuse, inquiète. Si des robots coopèrent avec l’homme, seront-ils capables de le supplanter ?