C’est la startup grenobloise Smart Me Up qui vient de boucler une formidable levée de fonds de 3 millions d’euros auprès d’investisseurs privés de renom comme Xavier Niel (Free), Jacques-Antoine Granjon (venteprivée.com) ou encore Jean-David Blanc (AlloCiné). Et pour cause ! Le projet passionne les foules ! Il concerne évidemment l’intelligence artificielle, thématique favorite des investisseurs dans le monde, plus particulièrement un système de reconnaissance facial hyper sophistiqué à coût réduit. Zoom sur Smart Me Up et ses objectifs de croissance.

 

Smart Me Up : une aventure française

Smart Me Up a été créée en 2012 par le docteur en intelligence artificielle Loïc Lecerf. Après trois ans de recherche et développement, la technologie imaginée par Loïc est au point. Elle consiste en un système de reconnaissance faciale implantée dans une caméra. Cette intelligence artificielle « lit » sur les visages. Elle est capable d’analyser en temps réel des informations qui ont trait à la personne « scannée » et, prouesse technique, elle est implantable sur tout type de caméra, même une marque des plus basiques. Smart Me Up a déjà signé un partenariat avec les photomatons de la SNCF mais elle souhaite désormais croître à l’international.smart-me-up la start uop française sur la reconnaissance faciale

La reconnaissance faciale est une technologie à usages multiples

Loïc Lecerf souhaite plus exactement devenir leader en matière d’intelligence artificielle / reconnaissance faciale implantée dans les objets connectés. Imaginez votre petit robot de compagnie, votre bracelet connecté ou votre ampoule connectée capable de vous reconnaître et d’interagir selon votre humeur (visible par les traits de votre visage). De nombreuses startups dans le monde sont en cours de développement sur ce type de technologie et la course à « qui sera le leader » est déjà en route.

la reconnaissance faciale une technologie à objet smyltiplesLes usages de la reconnaissance faciale sont effectivement larges : des objets connectés et robots de compagnie, certes, mais aussi dans les drones et robots de surveillance (reconnaissance des attributs physiques de la personne), pour l’analyse du comportement d’un usager dans une caméra de surveillance par exemple, couplée à un système d’alerte en cas d’anomalie. Dans le cas d’un véhicule connecté, c’est en analysant l’état de fatigue ou de manière générale les émotions du conducteur que le système de reconnaissance faciale peut avoir un réel impact ; dans un magasin, la technologie pourrait améliorer l’expérience client… En bref, la reconnaissance faciale a de l’avenir et nos investisseurs français l’ont bien compris !

Des investisseurs de renom pour gagner la place de leader dans le monde

Des investisseurs de renom pour gagner la place de leader dans le monde sur la reconnaissance facialeLa Banque Publique d’Investissement (BPI France), Xavier Niel (Free), Jacques-Antoine Granjon (venteprivées.com) et Jean-David Blanc (AlloCiné) ont été (entre autres) des investisseurs à la dernière levée de fonds de Smart Me Up, pour un tour de table estimé à 3 millions d’euros. Le challenge pour la startup : commercialiser le prototype à grande échelle, se faire connaître à l’international et devenir leader mondial en matière de reconnaissance faciale ! Joli coup pour la France !