Il y a 2 ans, La NASA investissait un budget de 125 000 dollars pour concevoir une imprimante 3D capable de produire de la nourriture dans l’espace à base de poudres alimentaires et protéiniques. Mission réussie : l’appareil peut aujourd’hui créer des pizzas pour les astronautes.
L’impression 3D culinaire inspire les entrepreneurs…
L’initiative inspire les créateurs d’entreprise qui se lancent avec frénésie dans la fabrication et la commercialisation d’imprimantes 3D capables d’imprimer des plats à la chaîne. À l’instar de la startup allemande Print2Taste, en pleine campagne sur Kickstarter, bien décidée à investir le marché avec son imprimante 3D culinaire Bocusini. L’appareil se veut simple d’utilisation, à destination du grand public. À partir de petites capsules de 60 ml seulement, chacune comprenant un ingrédient déterminé, les amateurs de cuisine pourront concevoir de véritables plats sucrés ou salés. Une trentaine de capsules différentes sont actuellement disponibles, allant de la capsule de pomme de terre à la capsule de viande, en passant par la capsule yaourts, chocolat ou coulis de fruits. De quoi concocter de bons petits plats à partir de rien ou pas grand-chose ! Bocusini vient concurrencer des entreprises déjà présentes sur le créneau de l’impression 3D culinaire, comme ChocEdge ou encore la Foodini.
Bocusini sera vendu 549 euros.
L’impression 3D culinaire : ludique, mais aussi sanitaire et écologique !
Si Bocusini se positionne sur l’impression 3D de loisirs, en privilégiant les produits frais, d’autres fabricants voient dans cette technologie la possibilité de produire de la nourriture à haute valeur énergétique à partir de presque rien ou encore de denrées non périssables. L’enjeu est de taille, tant sur le plan sanitaire qu’écologique. À ce titre, la startup Modern Meadow a trouvé le moyen d’imprimer des steaks à la chaîne, à partir d’une imprimante 3D et de cellules souches de bœufs.
Et si l’impression 3D était la solution à la pénurie alimentaire dans le monde ?
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