C’est un cadeau un peu particulier que les petits Américains découvriront sous le sapin pour ce Noël 2015. La célèbre marque Mattel commercialise en effet le Bug Racer, une petite voiture électrique pilotée par… Un criquet vivant.
Des détecteurs de mouvements sont savamment placés sous le cockpit
Ils permettent au véhicule d’adapter sa trajectoire et son mode de conduite au « comportement » du « pilote ».
En clair, si le criquet est un petit nerveux, la voiture s’emballe. À l’inverse, s’il décide de faire une sieste, elle avance à peine.
La marque ne garantit pas les trajectoires du véhicule qui peut se déplacer n’import où, au bon vouloir de votre criquet, ce dernier n’étant d’ailleurs pas fourni dans la boîte, tout comme son alimentation. La voiture dispose tout de même d’un mode automatique si jamais le criquet venait à faire faux bond. Enfin, un petit vivarium est fourni pour permettra à vos insectes de se reposer après leur entraînement de course.
Notez que le véhicule peut être conduit pas un criquet ou tout autre arthropode de même taille.
Le Bug Racer est vendu chez Toys’R’Us au prix de 34.99 dollars.
RoboRoach propose d’implanter des transmetteurs sur un cafard vivant
L’affaire n’est pas sans rappeler la collecte organisée en 2013 sur Kickstarter par la société Backyard Brains pour son innovation destinée au grand public RoboRoach. Vendu sous forme de kit composé d’électrodes, RoboRoach propose d’implanter des transmetteurs sur un cafard vivant (non fourni, débrouillez-vous !) connectés à votre Smartphone, qui envoient des stimuli à la bestiole pour la faire se délacer à votre guise : avancer, tourner à droite, tourner à gauche…
Ce n’est pas une blague, d’ailleurs l’agence américaine des programmes de recherches avancées de défense (DARPA) est spécialiste des études sur le contrôle électronique des insectes. Si les chercheurs affirment mener leurs expériences à but pédagogique, aux fins d’approfondir les connaissances en matière de neurosciences et, peut-être, de traiter certaines maladies dégénératives, la possibilité pour le grand public de s’adonner au contrôle des insectes fait débat.
Les stimuli lancés au cafard sont-ils douloureux ? Les insectes sont-ils bien traités par leurs propriétaires qui s’amusent à jouer à Dieu ? Et surtout, quelle sera la prochaine étape ?
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