La journée mondiale du chocolat est célébrée le 1er octobre de chaque année, mais pour cette édition 2016, l’événement prend une nouvelle tournure. Les imprimantes 3D alimentaires se démocratisent et elles pourraient bien bouleverser le secteur de la chocolaterie (parmi tant d’autres), mais aussi la vie des consommateurs ! Faudra-t-il maîtriser l’impression 3D pour devenir pâtissier ? Adopter une imprimante 3D à chocolat dans sa cuisine ?

La journée mondiale du chocolat sous le signe des nouvelles technologies …

Pour les gourmands : l’imprimante 3D à chocolat débarque dans nos cuisinesLe « Chocolat Day » (oui, la journée mondiale du chocolat, ça existe !), initié par l’Organisation Mondiale du Cacao, est fêté le 1er octobre de chaque année et cette édition 2016 semble être sous le signe des nouvelles technologies. De l’impression 3D alimentaire à l’imprimante 3D à chocolat, il n’y a qu’un pas, qui a déjà été franchi ! Les œuvres en chocolat imprimées en 3D sont les stars des salons des nouvelles technologies du monde entier. Et pour cause, imaginez une machine qui permet à votre pâtissier / chocolatier de réaliser des œuvres parfaites, à la chaîne et en un rien de temps.

Pour les gourmands : l’imprimante 3D à chocolat débarque dans nos cuisinesImaginez-vous imprimer vos propres réalisations en chocolat, à l’aide d’une petite imprimante 3D placée dans votre cuisine ! Pour les pros et les particuliers, de l’organisation d’un mariage, d’un séminaire, d’une fiesta ou tout simplement l’impression de tablettes en chocolat pour votre consommation courante… Le secteur de la chocolaterie, les modèles économiques en place et nos habitudes de consommation pourraient bien se voir bouleversés par l’avènement de l’imprimante 3D.

L’arrivée des impression 3D en chocolat dans nos cuisines… Démonstration !

L'arrivée des impression 3D en chocolat dans nos cuisines... Démonstration !Pour les pâtissiers créateurs en herbe, il y a par exemple la ChefJet, capable d’imprimer des bonbons et des chocolats en monochrome (noir ou blanc) grâce au dépôt d’une fine couche de poudre de sucre qui sera déposée sur le plateau puis sculptée à l’aide d’un filet d’eau mélangé à de l’alcool (pour permettre la cristallisation et le durcissement). Les pièces imprimées en 3D obtiennent une précision de 1 à 2 mm et il est possible d’imprimer des modèles plus complexes que les basiques formes géométriques rondes ou carrées. De quoi ornementer vos gâteaux de décorations comestibles en tout genre.

Sa petite sœur, la ChefJet Pro est plutôt destinée aux professionnels de la création pâtissièreSa petite sœur, la ChefJet Pro est plutôt destinée aux professionnels de la création pâtissière. Comptez tout de même 5 000 dollars pour la version amateur et 10 000 dollars pour la version Pro. Un livre de recettes numériques, le « Digital CookBook » est proposé en complément de l’imprimante 3D.

Les imprimantes 3D pour Nestlé ?

Les imprimantes 3D chocolat pour Nestlé ?Les imprimantes 3D ChefJet ont été conçues par l’entreprise US’ SugarLab, rachetée par la grosse société 3D Systems en fin d’année 2013. « La nourriture est une source incroyable de créativité, nous sommes ravis de pouvoir enfin proposer des imprimantes de qualité aux boulangers et aux chefs cuisiniers », affirmait le directeur créatif de 3D Systems au moment du rachat. Un partenariat a ensuite été signé avec l’entreprise de confiserie Hersey’s, elle-même en sous-traitance avec Nestlé… Nos bonbons et autres gâteries seront-ils bientôt issus d’une imprimante 3D ?

Une imprimante 3D à chocolat pour 3 500 euros

Pour les gourmands : l’imprimante 3D à chocolat débarque dans nos cuisinesPlus accessible : l’imprimante 3D Choc Creator 1 coûte 3 500 euros et elle a tout de l’objet high-tech dédié au grand public : même la garantie d’un an ! Pour créer vos mini œuvres en chocolat, vous devrez d’abord réaliser votre modèle 3D sur ordinateur puis remplir le réservoir de l’imprimante par du chocolat à l’état liquide. Deux points essentiels sont à soulever : le chocolat utilisé doit d’abord rester à une température comprise entre 32 et 33 degrés (au-dessus, il devient trop liquide ; en dessous, il devient trop solide et ne coule plus). Il faut également penser au durcissement de la matière. La couche inférieure doit être suffisamment solide pour supporter le poids et la chaleur des couches supérieures… On ne devient pas chocolatier en quelques claquements de doigts !

On vous laisse avec ces quelques images qui donnent envie :