Une vie ordinaire pour des gens extraordinaires, voici le slogan de la startup Wandercraft dont l’objectif est de rendre autonome des personnes paraplégiques ou atteintes de myopathie. Pour ce faire, Wandercraft propose un exosquelette léger et fluide, à enfiler autour des jambes et du bassin, qui prennent le relai sur la marche et les mouvements du corps (se lever, s’asseoir, marcher, tourner…). L’exosquelette Wandercraft est doté de 12 moteurs, tous reliés à une articulation spécifique et il est doté de Wanderbrain, un logiciel de contrôle intuitif capable de réagir au millième de seconde. L’exosquelette Wandercraft est un formidable espoir pour les personnes handicapées et le projet a rencontré un franc succès parmi les investisseurs. Les premiers essais cliniques démarrent en cette fin d’année et s’annoncent très positifs !

Enfiler un exosquelette et marcher en toute fluidité

wandercraft Un exosquelette va rendre la marche aux personnes paraplégiques : une réalité en 2017Une vie ordinaire pour des gens extraordinaires, voici le slogan (bien trouvé) de la startup Wandercraft, dont l’objectif est de rendre l’autonomie aux personnes paraplégiques ou atteintes de myopathie. Comment ? En concevant un exosquelette, à enfiler autour de ses jambes et son bassin, qui prendra le relai sur la marche en lieu et place des jambes de l’utilisateur.

L’exosquelette Wandercraft est doté de 12 moteurs, chacun relié à une articulation spécifique. La mécanique de l’exosquelette est miniaturisée pour rendre la marche fluide et agréable. Des batteries au lithium donnent à l’exosquelette une autonomie de plusieurs heures d’utilisation, représentant une journée standard de déplacements (nous n’avons pas plus de détails sur la durée exacte de la batterie).

Un logiciel de contrôle intégré à l’exosquelette capable de réagir au millième de seconde

Pour fonctionner, l’exosquelette Wandercraft est piloté par Wanderbrain, un logiciel de contrôle capable de s’adapter au millième de seconde près. C’est avec Wanderbrain que l’utilisateur apprend progressivement à mettre en mouvement l’exosquelette, franchir les obstacles ou réaliser les gestes qui permettent de s’asseoir ou de se lever. Les commandes sont hyper intuitives. Il suffit de se pencher en avant pour activer l’exosquelette et celui-ci s’arrête lorsque l’utilisateur se redresse. Les tournants suivent les mouvements du buste de gauche à droite, selon la direction souhaitée. En fait, Wandercraft fonctionne sur le modèle des déplacements humains à la différence que les personnes valides effectuent ces mouvements inconsciemment quand les personnes handicapées devront les réapprendre avec l’aide de leur exosquelette.

wandercraft Un exosquelette va rendre la marche aux personnes paraplégiques : une réalité en 2017Des essais cliniques démarrent fin d’année 2016

atalante wandercraft Un exosquelette va rendre la marche aux personnes paraplégiques : une réalité en 2017L’exosquelette Wandercraft et son « cerveau intégré » Wanderbrain démarrent leurs essais cliniques auprès d’une population test d’ici la fin de l’année 2016. Ces personnes cobayes devraient pouvoir marcher, tourner, s’asseoir comme n’importe quel valide.

En parallèle, la startup travaille une nouvelle version encore plus performante de l’exosquelette, appelée Atalante, qui sera capable de franchir des obstacles dans des environnements encore plus complexes.

Plusieurs levées de fonds pour ce premier prototype de Wandercraft

L’exosquelette Wandercraft a été conçu par trois diplômés de Polytechnique : Nicolas Simon, Alexandre Boulanger et Matthieu Masselin. La startup s’est lancée en 2012. Elle a obtenu un premier tour de table en 2013 puis un second en 2015 pour un montant de 4 millions d’euros. Une campagne de crowdfunding sur la plateforme Anaxago (sur des achats de titres) est venue compléter les fonds récoltés, pour un montant très encourageant de 1.5 million d’euros. Enfin, le fonds d’innovation Capital et la société ECA, filiale de Groupe Gorgé, ont apporté 2.5 millions d’euros ensemble.