Google Car ne s’appelle plus Google Car, mais Waymo ! Le groupe Alphabet de Google a annoncé ce revirement de nom le 13 décembre dernier dans un billet publié par son PDG John Krafcik qui en a profité pour rappeler l’objet de la Google Car/Waymo : « une société de technologies de conduites sans conducteur », pour les particuliers dans leurs déplacements du quotidien, les camions de transport et les services de taxis, a-t-il précisé.

Google prévoirait de s’associer pour mener à bien le projet Waymo

Google prévoirait de s’associer pour mener à bien le projet WaymoToujours selon John Krafcik, Waymo ne sera pas commercialisés en tant que voiture autonome, mais sous forme de technologie associée à des constructeurs automobiles. Plus précisément, Google travaillerait en partenariat avec Fiat Chrysler pour développer un service de voiture autonome partagée, sur le modèle des AutoLib’ parisiens et autres services de ce type présents dans les grandes capitales mondiales. Le site « The Information » évoquait une mise en circulation des voitures autonomes Waymo/Fiat Chrysler d’ici fin d’année 2017 et le magazine Bloomberg mentionnait l’objectif d’une centaine de voitures autonomes pour démarrer.

Le changement de nom cache-t-il un changement de stratégie ?

Google Car s’appelle Waymo : nouveau nom - nouvelle stratégie pour la voiture autonome de Google L’annonce du changement de nom de Google Car à Waymo relance le géant dans la course au marché de la voiture autonome, que de nombreux autres poids lourds de l’automobile ont également investi, comme Uber, Tesla ou Ford. Alors même que la Google Car était pionnière dans le domaine, elle se voit largement dépassée par les communiqués de presse intempestifs de ses concurrents, annonçant tantôt des dates de commercialisation a tout va, tantôt des nouvelles technologies associées, comme le LIDAR qui permet aux voitures autonomes de rouler de nuit, par exemple. En changeant de nom et en officialisant son partenariat avec Fiat Chrysler, Google a peut-être revu son positionnement stratégique. Le géant, qui faisait le pari risqué de la voiture entièrement autonome, sans pédale et sans volant, a certainement tremblé face aux peu d’évolutions réglementaires en la matière et surtout face aux polémiques quant à la sécurité des voitures autonomes.

Des voitures autonomes pas encore réellement sécurisantes

Des voitures autonomes pas encore réellement sécurisantesL’été dernier, un conducteur d’une Tesla semi-autonome avait trouvé la mort dans un accident de la route, alors même que des témoins affirmaient qu’il regardait le film Harry Potter au volant de sa voiture autonome, en lieu et place de faire attention à la route. Imaginez les polémiques avec une Google Car, qui ne dispose ni de pédale, ni de volant pour reprendre le contrôle en cas de risque d’accident ? 

Nous sommes loin du tout autonome. Et ce, même si depuis, l’autopilot d’une Tesla model X a prédit et éviter un accident aux passager du véhicule (voire la vidéo ICI). Google l’a bien compris et a certainement décidé de se ressaisir. Avec Fiat Chrysler dans la poche, le géant adopte une stratégie plus sage ; à savoir développer des systèmes et technologies qui seront intégrées dans les véhicules Fiat Chrysler en lieu et place de fabriquer sa propre voiture.