Virtuality, le premier salon de la Réalité Virtuelle (VR), se tenait au CentQuatre de Paris du 24 au 26 février. Sur le modèle d’un parc d’attractions, le grand public a pu vivre des expériences immersives complètement folles et tester par la même occasion les casques de réalité virtuelle les plus populaires du moment, comme Oculus Rift, HTC Vive ou Samsung Gear VR. D’un cylindre de plus de 6 mètres de diamètres pour voyager à bord d’un vaisseau sanguin humain en passant par la traversée d’une passerelle en pleine tempête ou encore des courses automobiles à bord d’un fauteuil vibrant, Robots et Compagnie a fait le tour des attractions de réalité virtuelle les plus folles de Virtuality.

 

Virtuality, un salon de la réalité virtuelle (VR) sur le format d’un parc d’attractions

Virtuality, un salon de la réalité virtuelle (VR) sur le format d’un parc d’attractionsC’est au CentQuatre de Paris, du 24 au 26 février, que s’est tenu Virtuality, le premier salon dédié à la Réalité Virtuelle (VR). Près de 110 exposants ont pu présenter leurs jeux, démo et applications diverses de VR, domaine qui, comme on le sait, est en train de trouver des usages dans de nombreux secteurs : du jeu vidéo (évidemment), à la formation « en immersion » en passant par la médecine ou encore l’expérience client dans le marketing, par exemple. « J’ai eu un coup de foudre pour la réalité virtuelle (…). Grâce à elle, les entreprises vont pouvoir développer leur business et le grand public va être impacté aujourd’hui et demain dans tous les usages », expliquait le fondateur du salon Virtuality Olivier Godest.

Virtuality, un salon de la réalité virtuelle (VR) sur le format d’un parc d’attractionsOlivier Godest a 32 ans. Il est ancien cadre chez Orange et il n’a pas vu les choses à moitié. Pour attirer les foules, Virtuality s’est présenté comme un parc à thèmes sur deux étages et les exposants avaient pour consigne de proposer des expériences immersives au grand public, à l’aide des casques de réalité virtuelle (VR) les plus populaires du moment, comme le HTC Vive Cosmos, Oculus Rift ou encore le Samsung Gear VR. Certains stands, hyper scénarisés, ont proposé de véritables petits manèges aux sensations fortes garanties.

 

La réalité virtuelle : « une machine à rêver » dans un cylindre géant de 6 mètres de diamètre

Si vous avez profité du week-end pour faire un tour au salon Virtuality, vous avez peut-être marché sur la corniche d’un building à 100 mètres de haut ou encore traversé une passerelle en fer secouée par la tempête…

tumulte : la réalité virtuelle : « une machine à rêver » dans un cylindre géant de 6 mètres de diamètre… Ou peut-être avez-vous découvert Tumulte, l’attraction phare du salon, qui se présente sous la forme d’un énorme cylindre de 4.66 mètres de haut pour 6.5 mètres de diamètres. Les parois internes sont des écrans à 360 degrés de 80 m2 et truffés de capteurs. Il s’agit de se placer debout, à l’intérieur du cylindre, et d’enfiler des lunettes 3D. Les expériences folles démarrent ensuite en réalité virtuelle, par exemple l’attraction « Le Voyage Fantastique », durant laquelle le public se retrouve en immersion dans un vaisseau sanguin du corps humain, au milieu des globules blancs, des globules rouges, des particules et des virus.

tumulte : la réalité virtuelle : « une machine à rêver » dans un cylindre géant de 6 mètres de diamètre« On est à mi-chemin entre l’art et la science », a expliqué Andreas Koch, directeur général de Cortex Productions, à l’origine de Tumulte. « C’est une machine à rêves qui peut se transformer en aquarium virtuel ou en réserve de dinosaures avec lesquels on peut interagir », a-t-il ajouté durant son interview donnée sur le salon. Le cylindre Tumulte a nécessité 6 ans de développement et il se destine à intégrer les parcs d’attractions du monde entier.

 

Une ballade dans un side-car avec un extra-terrestre, tout est possible en réalité virtuelle !

birdy king land 12 Une ballade dans un side-car avec un extra-terrestre, tout est possible en réalité virtuelle !Il y a aussi la jeune société parisienne Backlight (créée en 2014) qui a présenté son attraction Birdy King Land. Confortablement installé dans un fauteuil vibrant et face à un ventilateur pour recréer les sensations de vitesse, l’utilisateur vit alors un parcours semé d’embuches à bord d’un side-car piloté par un extra-terrestre.

La société Backlight propose des applications de réalité virtuelle pour des entreprises et elle a déjà travaillé pour L’Oréal et le parfum Diesel.

Un siège de voiture vibrant, un casque Oculus Rift : la réalité virtuelle nous attend !

Autre exemple avec la société Nightshift qui a profité du salon de la réalité virtuelle pour présenter Caterham Drive XP, un siège de voiture de course monté sur 6 axes, dans laquelle l’utilisateur, Oculus Rift sur le visage, se retrouve copilote d’une compétition automobile ; les fauteuils parvenant même à reproduire les sensations que l’on ressent dans son corps lorsque le véhicule roule à haute vitesse sur du gravier. Cette démonstration de réalité virtuelle est « révélatrice du futur des salles d’arcade VR », a précisé Mathieu Hue, directeur général de Night Shift.

La réalité virtuelle, une bien belle réalité qui nous attend ! Gageons que le prochain salon Virtuality sera encore plus populaire que cette première édition !