Airbus dévoile sa voiture volante au salon de l’automobile (et ça vaut le coup !)

Le géant français de l’aéronautique Airbus a profité du salon de l’automobile de Genève pour présenter la maquette de son véhicule volant baptisé Pop Up. Vous allez halluciner de découvrir cet appareil digne d’un film de sciences fiction, capable de passer de la terre aux airs en plein trajet grâce à un module aérien doté de 8 rotors. L’intelligence artificielle intégrée à bord de ce véhicule volant prend en charge l’intégralité du déplacement et personnalise les trajectoires selon les habitudes du passager. Ce dernier n’a qu’à entrer l’adresse de destination sur une sorte de GPS et à attendre que cela se passe ! Point de conduite, point de pilotage, le véhicule volant Pop Up est entièrement autonome (et électrique !). On vous laisse découvrir la vidéo de présentation d’Airbus.

Airbus dévoile la maquette de sa voiture volante Pop Up

Airbus a profité du salon de l’automobile de Genève (du 9 au 19 mars 2017) pour dévoiler sa première maquette de voiture volante baptisée Pop Up. Le véhicule est également autonome, électrique et modulable (rien que ça). Il a été conçu en partenariat avec la société italienne Italdesign, dans l’objectif de « réduire l’encombrement dans les mégapoles très fréquentées », a précisé le géant français de l’aéronautique (au cas où on n’aurait pas saisi le concept de véhicule volant).

Un véhicule volant à 8 rotors, modulable en véhicule terrestre électrique

C’est donc une maquette digne du film « Le 5^e élément » que les visiteurs du salon de Genève ont pu découvrir cette année. La voiture volante Pop Up, comme vous pourrez le voir sur la photo et dans la vidéo de présentation, est conçue à partir d’une capsule pouvant transporter deux passagers. « Un cocon monocoque », comme l’a précisé Airbus, qui mesure 2.6 mètres de long pour 1.4 mètre de haut et 1.5 mètre de large.

La capsule est reliée à des roues pour la partie véhicule, mais elle est également rattachée à un modèle aérien propulsé par huit rotors contrarotatifs. Nous avons donc un véhicule de ville électrique couplé à un drone, c’est-à-dire un engin volant et autonome. « Le véhicule Pop Up combine la flexibilité d’un petit véhicule terrestre à deux places à la liberté et la vitesse d’un appareil de décollage et atterrissage verticaux (ADAV), unissant ainsi les domaines de l’automobile et de l’aéronautique », a expliqué Airbus lors de la présentation de son modèle de voiture volante.

Une intelligence artificielle propose des trajectoires personnalisées aux habitudes du passager

Pour conduire et / ou piloter cette voiture volante, le conducteur doit entrer sa destination dans un système intelligent capable de lui proposer différentes trajectoires possibles, un peu comme un GPS amélioré et personnalisé puisque : « le système suggère automatiquement la meilleure solution de transport – en fonction des connaissances de l’utilisateur, des horaires, de l’encombrement du trafic, des coûts, des demandes de covoiturage, etc. – reliant le module aérien ou terrestre (…) », a précisé Airbus. En clair, l’intelligence artificielle intégrée à la voiture volante est capable d’assimiler les données personnelles de son utilisateur pour réaliser, à terme, des trajectoires personnalisées et optimisées.

Un véhicule volant autonome de a à z : pas de conduite – pas de pilotage !

En bref, le conducteur n’a rien d’autre à faire que d’intégrer l’adresse de destination. Pas de conduite… Pas de pilotage ! Par ailleurs, « L’utilisateur peut rester dans la même capsule pendant toute la durée du voyage, sans se soucier du passage entre différents modes de transport » … De la terre aux airs en un clin d’œil ! Lorsque le véhicule arrive à bon port, « les modules aérien et terrestre retournent de manière autonome avec la capsule aux stations de recharge dédiées pour attendre les prochains clients. »

Airbus a annoncé la commercialisation de sa voiture volante autonome d’ici 7 à 10 ans, soit à horizon 2025-2030. Il faut savoir que le géant aéronautique investit chaque année 3 milliards d’euros dans la recherche et développement. Et le résultat est là !