La première édition du Paris Drone Festival qui se tenait ce dimanche sur les Champs-Élysées est un succès ! On peut dire que le public était au rendez-vous ; des milliers de personnes ont assisté à ce véritable salon à ciel ouvert dédié au drone à usage civil. Quelques un des meilleurs pilotes du monde se sont affrontés sur un circuit de course, dans des conditions inédites ; une belle occasion de montrer leur passion pour ce qui est désormais considéré comme un sport mécanique à part entière, aussi intense que la F1.
Une course en cage pour des drones allant jusqu’à 130 km/heure
Malgré la grisaille et les quelques gouttes de pluie, cette première édition du Paris Drone Festival est un succès !
Des milliers de personnes étaient au rendez-vous ce dimanche sur les Champs-Élysées pour découvrir l’univers du drone : pilotes professionnels, ingénieurs, passionnés.
Paris a mis le paquet pour offrir à ses habitants une exhibition dynamique, sous le signe des nouvelles techno’.
Au centre de l’événement, cette énorme cage de 7 mètres de haut pour 140 mètres de long et 14 mètres de large, dans laquelle les mini bolides volants se sont affrontés dans des courses effrénées jusqu’à près de 130 km/heure.
Le FPV Racing : piloter un drone comme si on était assis à bord
On peut bel et bien parler de sport lorsque l’on voit les conditions dans lesquelles les pilotes ont été accueillis pour ce grand salon à ciel ouvert.
Un stand pour se préparer, une équipe d’ingénierie mécanique à leur service, des hôtes et hôtesses.
« Etre pilote de drone, c’est un peu comme être pilote de Formule 1 », expliquait Hervé Pellerin, vice-président de l’association ERSA (European Rotor Sports Association).
De manière générale, lors d’une course, chaque pilote est équipé d’un casque vidéo relié à une caméra embarquée sur le drone et branchée sur émetteur, permettant de voir la course, comme le serait un mini personnage assis à bord de l’engin. Cette technologie de « vue immersive » s’appelle FPV Racing (pour « First Person Viewer »). Et pour montrer au public l’intensité des sensations, un écran géant retransmet à chaque événement et en temps réel le contenu des casques vidéo.
Ce dimanche, les meilleurs pilotes du monde ont répondu présent, notamment le jeune Luke Bannister, âgé de 16 ans, nouveau phénomène dans l’univers du drone après avoir remporté le Championnat du monde de Dubai (et une dotation de 250 000 dollars pour lui et son équipe).
Pilote de drone ou pilote de F1 : les mêmes sensations ; le risque en moins
Ce qui attire les foules est peut-être le côté accessible du pilotage de drone. Pour une interview donnée au Huffington Post, Hervé Pellerin expliquait que piloter un drone dans des conditions extrêmes telles qu’une course d’obstacles à plus de 100 km/heures oblige à avoir un mental d’acier, mais sans nécessiter les conditions physiques nécessaires pour piloter une voiture automobile, sans prendre de risque pour sa vie et en restant tranquillement assis sur une chaise.
Niveau sensations éprouvées par contre, le pilotage de drone s’apparente à la Formule 1, notamment grâce à la vue immersive offerte par la technologie FPV… Vous obtenez les avantages d’une course à grande vitesse sans les inconvénients, qui requièrent également un maximum d’entraînement et de passion !
Si habituellement les pilotes se retrouvent sur de grands espaces déserts et sur des circuits allant jusqu’à plus d’1 km de long, ils étaient aujourd’hui « mis en cage » sous un filet de sécurité et entourés de milliers de Parisiens curieux et enthousiastes.
Qu’importe les conditions ! L’objectif du jour : s’amuser, communiquer sa passion, montrer le drone autrement que par le prisme de l’armée ; montrer aussi les nouvelles technologies et les bouleversements à venir en matière de drone à usage civil.
Pari réussi pour cette première édition de Paris Drone Festival. Gageons que l’événement aura fait naître de nouvelles vocations !
Commentaires récents