Airbus Defence and Space, la filiale d’Airbus spécialisée dans secteur spatial (équipement, lanceurs, services satellitaires…), a répondu à un appel d’offres de l’État français pour protéger nos infrastructures d’une potentielle invasion de drones.

68 survols illégaux de drones en moins d’un an

drone maveillantPas moins de 68 survols de drones ont été détectés au-dessus de nos infrastructures les plus sensibles (bases militaires, centrales nucléaires, bâtiments officiels…) entre septembre 2014 et mars 2015. Simple provocation de groupes isolés ou réelle menace d’espionnage ou de terrorisme ? Pour l’instant, la France ne dispose d’aucune parade pour contrer le survol de drones ou pour détecter d’où ils proviennent.

Airbus Defence and Space utilise les technologies de l’armée

La filiale d’Airbus, Airbus Defence and Space, leader spatial européen, a séduit le gouvernement français avec sa proposition d’utiliser une technologie existante et déjà utilisée dans le secteur militaire pour concevoir une application anti-drone.

Détecter, neutraliser et localiser la source

surveillance des dronesLa technologie anti-drone proposée par Airbus Defence and Space permet effectivement de détecter un drone jusqu’à 10kilomètres à la ronde puis, soit de brouiller le signal pour qu’il s’écrase, soit d’en prendre le contrôle pour l’obliger à atterrir. De plus, l’application permettrait de détecter les ondes émises entre le drone et son pilote, permettant ainsi de localiser l’individu.

Une technologie complète qui dissuadera certainement les espions en herbe et une démarche inédite de la part du gouvernement qui prouve la nécessité de nos pays à s’adapter à la forte croissance du marché du drone à utilisation civile.

La proposition d’Airbus Defence and Space devrait être effective courant 2016, pour un budget non encore communiqué par le gouvernement.

Notez que la réglementation française en matière d’utilisation des drones à usage personnel interdit de faire voler un drone doté d’une caméra sans l’autorisation préalable de la part de la préfecture et la détention d’une assurance et de diplômes spécifiques. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre article : le marché du drone bouleverse notre économie.